2 novembre 2014

Magic in the Moonlight


Je vais voir tous les films de Woody Allen au cinéma depuis des années, c'est un rituel immuable à chaque sortie à l'automne. C'est un plaisir qui commence dès le générique et sa typographie si spécifique.
Les derniers opus qui m'ont vraiment plus sont Match Point et Blue Jasmine l'an dernier. Mais même un mauvais cru de Woody Allen est toujours agréable à mes yeux !

Le film commence en 1928 à Berlin lors d'un spectacle du magicien chinois Wei Ling Soo incarné par Colin Firth - alias Stanley Crawford - grimé en asiatique. Il ravit ses spectateurs par des tours de prestidigitation spectaculaires, comme la disparition sur scène d'un éléphant.
C'est alors qu'une de ses connaissances vient le voir en loge après la représentation pour le féliciter. Il lui propose de venir dans le sud de la France, sur la riviera, afin de démasquer une jeune medium Sophie Baker (Emma Stone). Celui-ci la soupçonne d'être un imposteur et de vouloir profiter des richesses de la famille qui l'accueille et à qui elle prédit l'avenir et prétend discuter avec le défunt mari.
Stanley accepte, il a l'habitude de débusquer les faux extralucides grâce à ses connaissances en magies et tours d’illusionnistes.
Mais, il va être rapidement désarçonné par la charmante Sophie et ses révélations si personnelles et tellement justes sur son passé, sa famille, etc.
Dès lors, va-t-il la démasquer ou lui reconnaître un véritable talent inné ? 

Le rythme du film est assez lent, mais sied bien au propos.
Les costumes d'époque sont absolument ravissants et la musique très jazz complète agréablement les scènes.
La relation qui se noue entre les personnages incarnés par Colin Firth & Emma Stone est très plaisante à suivre. On prend plaisir à suivre son évolution qui rappelle un peu les comédies américaines de Lubitsch, par exemple The Shop around the corner sorti en 1940 où les personnages principaux commencent par se détester avant de se rapprocher.

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