27 août 2017

Dunkerque

21 août 2017

Feminities


La Maison Chloé présente, depuis le 2 juillet, une exposition dans des splendides locaux du 8e arrondissement, à proximité de leur siège parisien. Elle réunit des photographies de Guy Bourdin, photographe de mode qui a le plus photographié la maison (pas moins de 97 fois) et des créations de Chloé, principalement de l'époque Karl Lagerfeld (qui y a travaillé 25 ans, en 2 périodes). La créatrice et fondatrice Gaby Aghion a voulu que Chloé soit en phase avec les femmes audacieuses et qui débordent de vie. 

Au rez-de-chaussée, on découvre une anthologie de A à Z : C comme "Chloé girls", F comme "Flowers", P comme "Phoebe Philo" et S pour "Stella Mc Cartney", deux directrices artistiques de Chloé, ainsi que des croquis de Karl Lagerfeld et les créations correspondantes.


Guy Bourdin commence sa collaboration avec Chloé avec une première photo en mai 1956 pour le Vogue : il compose sa photo en jouant avec les reliures du magazine. Des modèles féminins sont mis en scène dans la rue, dans leur quotidien, dans des photographies en mouvement, de façon décalée, humoristique et provocatrice parfois.

On peut fréquemment voir, à proximité d'une photographie de Guy Bourdin, ladite
robe ou mise en scène dans une alcôve.


Au 3e étage, la couleur rouge et spécifiquement le rouge sang prédomine. L'affiche de l'exposition, prise devant la prison de la Santé, traduit l'ironie du photographe.

Judith Clark, la commissaire de l'exposition, également scénographe, a réussi le pari de mettre en parallèle ces œuvres d'art, grâce à une mise en scène créative à astucieuse, qui évolue à chacun des étages de la visite.
Une exposition guidée gratuite d’une heure environ, sur réservation uniquement. Il y a peu ou pas de créneau disponible jusqu'au 6 septembre, mais profitez d'un désistement pour contempler cette exposition mode très réussie. Les visites s'interrompront pendant la période des défilés en septembre et reprendront du 18 octobre du 18 novembre.

  

13 août 2017

Song to song


Je suis allée voir Song to song de Terrence Malick pour son casting ce rêve réunissant 4 de mes acteurs préférés en tête d'affiche : Michael Fassbender, Ryan Gosling, Rooney Mara et Natalie Portman.
Song to Song c'est avant tout l'histoire d'amour entre Faye (Rooney Mara) et BV (Ryan Gosling), deux musiciens, au fil des scènes de concert de rock 'n roll, autour d'Austin, au Texas. Le titre du film provient d'une phrase prononcée par le personnage de Rooney Mara : "Je pensais que l’on pourrait vivre de chanson en chanson, de baiser en baiser". Cook (Michael Fassbender) est un producteur à succès avec qui ils collaborent. Rhonda (Natalie Portman) est une jolie serveuse qui va croiser la route de Cook...

Parmi les acteurs chanteurs présents, il y a
Lykke Li, Iggy Pop, Patti Smith, le groupe Red Hot Chili Peppers, ainsi que Val Kilmer que l'on aperçoit sur scène. A noter que Cate Blanchett fait également partie du casting, tout comme Holly Hunter et Bérénice Marlohe (ex James Bond girl très sensuelle).

Ce film est constitué
de flashbacks et d'histoires qui s'entremêlent, sur un rythme lent. C'est décousu et parfois très cru durant des scènes de sexe, avec le personnage de Michael Fassbender, qui est tel un lion, très animal, et qui semble être passé du côté obscur.
Ce qui sauve le film pour moi - au delà des acteurs - c'est la beauté des images, les plans sont d'un esthétisme rare. Il y a donc beaucoup de points communs entre ce film et The tree of life, l'un des précédents films de Terrence Malick sorti en 2011, Palme d'Or du festival de Cannes. C'est le même directeur de la photographie, Emmanuel Lubezki, qui officie. 

Les perruques de Rooney Mara lui permettent d'adopter des looks très différents, correspondant aux différentes périodes du récit. Song to song s'est tourné en seulement 40 jours, mais étalés sur une période de près de 2 ans. Le premier montage de Song to Song durait 8 heures, au final le film fait environ 2 heures.

7 août 2017

Steve McQueen Style



La galerie Joseph (l'espace situé rue de Turenne) propose une exposition intitulée Steve McQueen Style, à voir jusqu'à début septembre.

Né en 1930, Terrence Steven McQueen vit une enfance solitaire et tumultueuse. Adolescent incontrôlable, il quitte très tôt l'école et s'engage en 1947 dans la marine marchande puis militaire. Il étudie la comédie à l'Actors Studio à partir de 1952. En 1958, il obtient le rôle du chasseur de primes Josh Randall dans la série télévisée Dead or alive (Au nom de la loi en version française). Dans les années 1960, il devient l'un des acteurs les plus convoités de sa génération. Il fait partie du casting des Sept mercenaires en 1960 puis de La grande évasion (The great escape) en 1963. C'est lui qui suggéra l'idée de l'évasion à moto, une séquence devenue mythique (voir la photo de la moto Triumph ci-dessous). Sa passion pour les sports motorisés se développe en parallèle de sa carrière cinématographique. Il meurt à 50 ans, en 1980, rongé par un cancer. 


Parmi ses principaux films, on peut citer The great escape (La grande évasion), Le Kid de Cincinnati, L'affaire Thomas Crown avec la sublime Faye Dunaway, Bullitt (dont la voiture Ford Mustang Fastback est présentée) et Guet-apens.

Celui que l'on surnommait The king of cool avait un style indémodable : les vêtements qu'il portait dans ses films sont devenus des classiques, à l'instar du blouson Harrington G9 avec l'intérieur en tartan, du bomber MA-1 vu dans Le chasseur en 1980, ou encore de la Desert Boot. 


Cette exposition nous permet de contempler des affiches, photos, vidéos, objets motorisés, tableaux inspirés par Steve McQueen et découvrir les femmes de sa vie : il a été marié 3 fois, sa deuxième épouse fut Ali McGraw.