30 juin 2019

Parasite


Parasite, du réalisateur coréen Bong Joon Ho, est le lauréat de la Palme d'Or du dernier Festival de Cannes. C'est son 6e film, après Memories of murder, The host, Mother, Snowpiercer et Okja (disponible sur Netflix).

En Corée, une famille survit dans un appartement glauque en sous-sol. Un ami du fils l’informe qu'un poste de professeur particulier d'anglais se libère dans une famille riche. Petit à petit, toute la famille va réussir à s'infiltrer dans la demeure des riches. Commence alors un engrenage de mensonges de tromperie.
Dans la première moitié du film, la mécanique d'arnaques multiples se met en place. Leur emprise sur cette famille riche s'installe et s’accroît, chacun conquiert des postes stratégiques. Ensuite, dans la deuxième partie du film, un rebondissement dans l'intrigue permet de relancer l'histoire et change la donne...

 
La mise en scène est remarquable. Le film comprend des scènes inoubliables, des images qui surprennent ou qui restent incrustées dans la rétine.
En le regardant, on est sous tension, on se demande comment cela va finir. Comme le dit le père à ses enfants, "même si tu as un plan, la vie ne se déroule pas comme prévu". De nombreuses péripéties et rebondissements de l'intrigue viennent contrecarrer les plans initiaux.

C'est palpitant, étonnant, original et construit sur un scénario solide. Tous les personnages sont dépeints avec justesse. Cela faisait longtemps qu'une Palme d'or ne m'avait pas autant convaincue et surprise ! C'est une réussite de bout en bout, un film très rythmé, sans aucun temps mort. Ce drame social qui côtoie le thriller réussit le pari de dénoncer un système social, dans lequel les questions morales s’invitent dans la lutte des classes. Énorme coup de cœur !
 

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