3 septembre 2016

Toni Erdmann


Toni Erdmann est un film de la réalisatrice allemande Maren Ade. Lors du dernier festival de Cannes où il était présenté en compétition officielle, il avait été souvent cité pour figurer en bonne place du palmarès, voire décrocher la Palme d'or. Il est finalement reparti bredouille.

Ines travaille pour un cabinet de conseil stratégique international. Elle est en mission à Bucarest en Roumanie pour la restructuration d’une entreprise qui implique des reclassements et licenciements. Elle ambitionne d'être mutée à Shanghai. Il semble qu'elle n'ait pas de loisir en dehors de son travail.
Son père débarque dans sa vie cadrée de business woman impliquée. Il fait irruption et s'invente alors un personnage (Toni Erdmann), un homme complètement loufoque, affublé d'une perruque et d'un dentier. Pour vous donner une idée si vous n'avez pas vu d'extrait du film, ce personnage haut en couleurs et fantasque m'a fait penser physiquement à François l'embrouille, le personnage créé par François Damiens pour ses caméras planquées, pour son sans-gêne et son allure peu soignée. 
Comment Ines va réagir face à l'arrivée soudaine de son père ? Va-t-elle en tirer des leçons pour sa propre vie ?

C'est drôle, décalé et loufoque. Un vrai OVNI. On ne voit pas passer les 2h42 que dure le film.
Je n'ai pas ri autant que certains spectateurs présents dans la salle de cinéma mais j'ai trouvé hilarante la dernière demi-heure : on ne verra plus jamais de la même façon les activités de team buildings professionnelles !
L
e final est
touchant. Au début du film, son père demande à Ines si elle est vraiment humaine et heureuse. Elle lui répond par une question à son tour : connait-il les choses
réellement importantes dans la vie ? On aura l'explication à la fin du film.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire