1 septembre 2019

Once upon a time in Hollywood


Once upon a time in Hollywood de Quentin Tarantino a été présenté au festival de Cannes 2019 en compétition officielle, sans y décrocher de prix.

En 1969, à Los Angeles
, Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), acteur sur le déclin de la série télé western Bounty law, fait équipe avec Cliff Booth (Brad Pitt), sa doublure cascade et assistant personnel. Rick habite sur les hauteurs d'Hollywood, à proximité de la demeure du couple formé par Sharon Tate (Margot Robbie) & Roman Polanski. Leurs destins finiront par se croiser...

Le duo Leonardo DiCaprio / Brad Pitt, réunis
pour la première fois à l'écran dans un long métrage, fonctionne très bien, notamment grâce à l'humour omniprésent. Par exemple, c'est jubilatoire quand le personnage de Leonardo DiCaprio rejoue une scène du film La grande évasion, dans le rôle emblématique de Steve McQueen. L'amour de Quentin Tarantino pour le 7e art transparait tout au long du film avec de nombreuses références cinématographiques. Quant à Brad Pitt, il n'a rien perdu de son sex-appeal, notamment dans la scène sur le toit où il répare l'antenne télé de Rick, presque 30 ans après son apparition dans Thelma et Louise.
 
Je n'ai pas trouvé le rôle de Margot Robbie très intéressant, voire transparent - seul son look m'a captivée - alors que c'est une actrice que j'ai beaucoup apprécié dans Moi, Tonya ou encore dans Le loup de Wall Street
qui l'a révélée, déjà avec Leonardo DiCaprio. Le personnage féminin qui se détache fortement pour moi est celui de Cat, incarné par Margaret Qualley. La fille d'Andie McDowell joue une hippie membre de la secte de Charles Manson. Sa manière de s'exprimer et de se mouvoir - en lien avec son passé de danseuse - est magnétique, originale et expressive. 

Ce réalisateur est fétichiste des pieds et cela se voit à l'image ! De nombreuses scènes ont un cadrage très bas pour les mettre en valeur, les pieds nus de Margot Robbie sont dévoilés lors d'une séance de cinéma et ceux de Margaret Qualley dans la voiture de Cliff.

Ce n'est pas le plus sanglant des films de Tarantino mais, bien entendu, il réserve quand même une scène dans laquelle l'hémoglobine coule à souhait ! La bande originale, encore une fois réussie, rythme l'action.

En 1969, Quentin Tarantino avait 6 ans. Les souvenirs de cette période qu'il affectionne particulièrement ont permis d'alimenter les costumes et les décors, comme les enseignes de cinéma et les affiches d'époque reproduites.

Tarantino a demandé au public du festival de Cannes de ne pas révéler la fin du film. Tout en respectant son vœu, je peux dire qu'il propose un dénouement alternatif à la réalité, annoncé dès le titre du film qui renvoie à l'univers du conte. Je m'attendais à autre chose, à une conclusion encore plus folle et déjantée de sa part.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas apprécié
autant l'un de ses films. Mon dernier coup de cœur remonte déjà à Kill Bill volumes 1 et 2 sortis en 2003 en 2004. Once upon a time in Hollywood dure plus de 2h30 et malgré tout je ne me suis jamais ennuyée. J'ai été happée par l'ambiance, les personnages et le scénario. Tarantino avait déclaré il y a quelques années qu'il ne réaliserait que 10 films dans sa carrière. Celui-ci étant déjà son 9e, il ne reste plus qu'à espérer qu'il reviendra sur cette annonce pour le plus grand plaisir des cinéphiles.
 

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