22 mai 2016

Café Society


Café Society, film de Woody Allen présenté en ouverture du Festival de Cannes, hors compétition, le réalisateur new-yorkais ne concevant pas l'idée de compétition entre différents films ne traitant pas du même thème.
 
Fin des années 30, Hollywood. Débarqué de New York, le jeune Bobby (Jesse Eisenberg) rejoint son oncle (Steve Carell), agent de stars réputées, pour travailler à ses côtés. Il va y rencontrer Vonnie (Kristen Stewart) et tomber immédiatement amoureux de cette élégante employée. Bobby se retrouvera ensuite de retour à New-York à la tête d'un night club, un Café Society, lieu que toutes les personnes en vue fréquentent, littéralement"Anyone who is anyone will be seen at Café Society".

On retrouve le ton habituel de Woody Allen, qui est d'ailleurs le narrateur du film. Jesse Eisenberg se fait le porte-voix de l'auteur, par exemple en disant : "Life is a comedy written by a sadistic comedy writer".
Les costumes magnifiques vont à merveille à Kristen Stewart, l'égérie Chanel, tout comme à Blake Lively, sublime blonde, qui incarne une autre Veronica, dans un rôle plus mineur. C'est une première pour Kristen Stewart sous la direction de Woody Allen. Il s'est dit enchanté d'avoir travaillé avec elle et serait prêt à recommencer. Jesse Eisenberg avait jà tourné en 2012 avec lui dans To Rome with Love.
Corey Stoll, connu du grand public pour son rôle de Patrick Russo dans House of Cards, est excellent en gangster de la grosse pomme.
Steve Carell a remplacé au pied levé Bruce Willis qui n'a pas convenu au réalisateur après seulement quelques jours de tournage et convainc dans ce rôle.

Je suis un peu surprise par les critiques dithyrambiques sur ce cru 2016 de Woody Allen, moi qui chérit d'habitude chacun de ses films. Seulement quelques jours après l'avoir vu au cinéma, ce film plein de charme semble s'être déjà comme évaporé. Il y a peu d’originalité dans l'histoire (les rebondissements sont finalement peu surprenants). Même si les acteurs sont impeccables, à la fin du film, il se dégage une légère déception, par rapport à mes attentes initiales.
 

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