1 novembre 2017

Balanchine, Teshigawara, Bausch


L'Opéra Garnier propose actuellement un trio de ballets : Agon de George Balanchine, Grand miroir de Saburo Teshigawara (qui est un nouveau spectacle) et Le Sacre du printemps de Pina​ Bausch.

Ce dernier ballet constitue le moment fort de la soirée. Cela commence dès l'entracte : la scène est minutieusement recouverte d'une couche de terre sur laquelle les danseurs vont évoluer, se livrant à une lutte aussi sauvage que poétique, jusqu’à l’épuisement.

Sur la musique d'Igor Stravinsky, Le Sacre du printemps se déroule en deux parties : « L’adoration de la terre » puis « Le sacrifice ». Le public assiste à un rite païen célébrant l’arrivée du printemps en Russie, au cours duquel une jeune adolescente est sacrifiée pour remercier les dieux.

La danseuse étoile Eleonora Abbagnato incarne l’élue, revêtant une robe rouge sang dans la deuxième partie. Elle danse ce ballet depuis son entrée au répertoire du Ballet de l’Opéra de Paris en 1997. Elle a interprété le solo pour la première fois en 2002 et a pu à l’époque le répéter avec Pina Bausch. Leur rencontre l'a profondément marquée, tant du  point de vue artistique qu’humain. Un spectacle à voir pour les amoureux du ballet, sachant que c’est probablement la dernière fois qu'elle interprète ce rôle à l'âge de 40 ans.

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