6 avril 2014

Henri Cartier-Bresson


 
Le Centre Pompidou propose une grande rétrospective des œuvres d'Henri Cartier-Bresson, à travers plus de 500 photographies et quelques dessins, peintures et vidéos, présentés dans l’ordre chronologique.
Tout le monde connaît ce photographe qui a accompagné le siècle, dont le nom est synonyme de photographie. Né en 1908, Il nous a quittés il y a 10 ans déjà. La Fondation Henri Cartier-Bresson a été créée en 2003 à Paris.

Il peignait dès son jeune âge dans un style proche de celui de Cézanne. Il a commencé la photographie très tôt également : dans les années 20, il a photographié des vitrines.  Puis, il est parti en Côte d'Ivoire dès 1930 photographier des dockers et des enfants.


Il se rend dans des manifestations, des mouvements sociaux pour en rendre compte au travers d'instants volés. Ses photographies traduisent son engagement politique contre la pauvreté, quand il prend en photo les mendiants et sans abris.

A partir de 1934, il travaille pour le cinéma, au côté de Renoir. Il va également filmer la guerre d’Espagne.

Il fait le choix du photo-reportage en créant la coopérative Magnum Photos, avec notamment Robert Capa. Il voit la photographie comme un témoignage d'une époque.
Il a immortalisé des moments historiques : les funérailles de Gandhi en 1948, la Russie après la mort de Staline en 1954, Cuba après la crise des missiles en 1963, etc.

Sa passion pour la danse - il a épousé une danseuse javanaise - va le conduire à travailler sur l'écriture corporelle.

A partir des années 1970, il se retire de l'agence Magnum et abandonne progressivement le reportage. Sa renommée est internationale, il est une légende vivante.
Il va se rendre au Japon, photographier la contemplation et revenir au dessin.

Une exposition lui a été consacrée au Grand Palais en 1970 et une rétrospective au Musée d'art moderne de la ille de Paris en 1980.

J'ai particulièrement apprécié les nombreux portraits d'Henri Cartier-Bresson, à tous les âges, photographiés par lui-même ou d'autres photographes. J'ai trouvé ces portraits très touchants et plein d'humanité.

J'ai également beaucoup aimé une des citations du photographe :
« Photographier c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur ».
 Il aimait saisir l’instant, les heureux hasards, ce qu'il appelait la notion d’ « instant décisif ». Il fait confiance au hasard pour prendre une photographie, croit en son appareil photo, comme sur cette célèbre photo "Derrière la gare Saint-Lazare" où le reflet du passant apparaît dans la flaque car le photographe a su déclencher l'appareil au bon moment.



L'exposition est très fréquentée. Il vaut mieux de privilégier les nombreuses nocturnes pour la visite. 
Elle va ensuite être présentée à Madrid, Rome puis Mexico.

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