Le Musée d'Art Moderne de la ville de Paris consacre une grande rétrospective à Nicolas de Staël.
L'exposition suit l'ordre chronologique, de sa naissance à Saint-Pétersbourg en 1914, à son suicide dans son atelier en 1955.
Elle débute par son voyage au Maroc en 1936, puis par ses ateliers successifs, jusqu'aux séjours en Sicile en 1953 et à son installation à Antibes en 1954.
Voici quelques unes des œuvres qui m'ont plues ou interpellées :
Boîte à couleurs de Nicolas de Staël
Quelques citations ponctuent le parcours de visite. Elles traduisent l'esprit parfois torturé de l'artiste et son urgence à créer :
"C'est si triste sans tableaux la vie, que je fonce tant que je peux."
"L'espace pictural est un mur mais tous les oiseaux du monde y volent librement."
"Le large est à tout le monde, seulement chacun a des narines différentes pour en percevoir ce qu'il peut."
"Toute ma vie j'ai eu besoin de penser peinture, de voir des tableaux, de faire de la peinture pour m'aider à vivre, me libérer de toutes les impressions, toutes les sensations, toutes les inquiétudes auxquelles je n'ai jamais trouvé d'autres issues que la peinture."
L'exposition est à voir jusqu'au 21 janvier 2024.