25 février 2015

Imitation Game


Imitation Game est un film de Morten Tyldum. C'est son 5ème film, mais le premier que je vois.
Benedict Cumberbatch y incarne Alan Turing, un mathématicien de génie, qui a pour mission de décoder Enigma, la machine allemande qui crypte les communications des allemands durant la seconde guerre mondiale.
Il va devoir se battre non contre les allemands mais contre le temps, puisque tous les jours, le système de codage change.
Il intègre les services secrets du gouvernement britannique dans les années 40.

Il est quelque peu misanthrope et arrogant, il se croit supérieur à ses collègues, ce qui ne va pas favoriser le travail d'équipe. Il pense pouvoir résoudre la situation seul mais avec l'aide d'une machine qu'il a conçue.

Keira Knightley est Joan Clarke, la seule femme de la bande. Elle est comme toujours impeccable et illumine l'écran dès qu'elle apparaît dans la scène de recrutement des mots croisés. J'ai beaucoup aimé également, une des scènes finales face à Benedict Cumberbatch, je la trouve émouvante et juste.

Le charmant Matthew Goode (A Single Man, Stoker), qui ne tourne pas assez à mon goût, fait partie du castings des agents britanniques.
 
Le montage alterne 3 périodes : adolescence d'Alan, années de guerre et années 50. C'est intéressant.
Cela compense le scénario assez classique : existence d'un problème, tentatives de résolution sans succès et réussite grâce à un élément extérieur.

Les informations finales sont éclairantes : Alan Turing a permis d'écourter la guerre de 3 années et a permis de sauver la vie de 14 millions de personnes. Ce pan de l'Histoire est fascinant.

Alan Turing est à l'origine du premier ordinateur. C'est lui qui aurait inspiré le logo de la marque Apple à Steve Jobs. 

La musique est signée Alexandre Desplat, encore nommé aux Oscars cette année. Mais il a reçu un Oscar il y a quelques jours pour un autre film pour lequel il avait signé la musique : The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson.

19 février 2015

The Theory of Everything



The Theory of Everything (traduit en français par Une merveilleuse histoire du temps - sic) relate la vie de Stephen Hawking et de sa femme Jane.
C'est un film de James Marsh qui vient de décrocher le BAFTA du meilleur film britannique de l'année.

Le film s'attache aux destins des deux héros. Stephen est étudiant à Cambridge en physique dans les années 1960 quand il rencontre Jane, étudiante en art, et tombe immédiatement amoureux d'elle. Très rapidement après leur rencontre, Stephen va découvrir qu'il est atteint d'une dystrophie neuromusculaire (ou maladie de Charcot) : on ne lui donne que 2 ans à vivre. Le film raconte son combat, en parallèle de ses recherches et ses publications (qui visent à chercher une cause unique à la création de l'univers) et leur histoire d'amour, caractérisée par le courage de Jane et son soutien sans faille. Il va travailler sur la notion du Temps alors qu'il en manque terriblement...

Le film est agréable mais souffre de quelques longueurs à mon avis. Il est assez classique comme biopic car linéaire. Il est cependant poétique et intéressant dans son contenu.
Il est remarquable pour les interprétations des deux rôles principaux : Eddie Redmayne tout d'abord. Il est incroyable dans la peau de Stephen Hawking. Personnellement, je l'avais repéré dans le film My week with Marylin avec Michelle Williams incarnant la blonde incendiaire. Il vient de remporter le BAFTA et le Golden Globes du meilleur acteur. C'est mérité. Il est en lice pour l'Oscar et sera en concurrence avec Steve Carell (Foxcatcher), Bradley Cooper (American Sniper), Benedict Cumberbatch (Imitation Game - que je chroniquerai prochainement) et Michael Keaton (Birdman - qui sort la semaine prochaine en France). La compétition est relevée !
Quant à Felicity Jones, plutôt abonnée aux seconds rôles, elle est absolument charmante dans ce film. Elle décroche cette année une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice aux côtés de Julianne Moore (Still Alice) - donnée favorite, Marion Cotillard (Deux jours à tuer), Reese Witherspoon (Wild) et Rosamund Pike (Gone Girl). Palmarès le 22 février...

8 février 2015

Madame Foresti (... le 100ème article du blog !)


J'ai eu la chance d'aller voir le dernier spectacle de Florence Foresti en janvier au Zénith.
C'est la première fois que je la voyais en live, après avoir regardé ses précédents spectacles (Florence Foresti fait des sketches à la Cigale, Mother Fucker et Foresti Party) à la TV ou en DVD.

Florence Foresti a 40 ans. Elle s'est mise au yoga, a acheté un caddie à roulettes pour faire ses courses. Elle se situe au milieu de sa vie... si tout va bien ! Sa définition du bonheur : une pizza, un ciné et de l'amour. Elle n'a pas encore 50 ans qu'elle définit comme "l'adolescence avec une carte bleue".

Sont abordés en vrac avec humour des sujets variés : la Grèce dans une introduction très réussie, l'invention du métro, le nom donné aux rues des villes, les animaux de la savane, la machine à bière, la mode, le physique, la presse féminine, la ménopause, les personnes égoïstes, les mamans et papas d'école, les mamans de garçons, son chien, etc.

Elle fait quelques imitations : Vanessa Paradis dans son rôle de muse et Arlettie pour clore le spectacle et justifier son titre. 

Le spectacle dure 1h30 non stop. Son fil conducteur est les femmes.

Autant j'avais été un peu déçue par le spectacle Sans tambour de Gad Elmaleh vu il y a quelques mois, autant j'ai apprécié celui-ci : j'ai retrouvé le ton et le rythme de son premier spectacle que j'avais trouvé tellement drôle.

Elle sera au Palais des Sports en juin. Je vous conseille vivement de réserver vos places (s'il en reste) pour passer une bonne soirée.
 

1 février 2015

Jeff Koons au Centre Pompidou


Le Centre Pompidou propose une rétrospective consacrée à Jeff Koons jusqu'au 27 avril 2015. 

On a tous entendu parlé de la vente chez Christie's en 2013 du Balloon Dog (Orange) qui a établi un nouveau record mondial pour un artiste vivant.

Personnellement, je n'avais jamais vu ses œuvres en vrai. Vu sa notoriété et sa côte mondiale, j'avais une idée a priori sur son travail. 
J'étais ravie de voir ses œuvres de près : elle sont souvent spectaculaires.
J'ai parfois été déçue par certaines séries (comme les créations gonflables), mais j'ai également eu de bonnes surprises comme la toile Tulips que j'ai adorée, aussi bien par son association de couleurs et sa technique (huile) que sa taille imposante. 

 
Tulips
 
L’exposition commence par la série des Inflatables, des structures gonflables, puis par des appareils électroménagers : des aspirateurs présentés de façon design.

Inflatables

Il y a également des publicités qu'il a créées, à proximité d'objets en inox, comme ce train miniature :


Ensuite, c'est la série Equilibrium avec des ballons de basket-ball immergés et figés dans des structures en verre.

Des pièces spectaculaires sont ensuite exposées :

Hanging Heart - série Celebration & Balloon Dog (Magenta)


Moon (Light blue) & Girafe - série Easyfun (cristal miroir)

 
Balloon Venus (Orange) & Gazing Ball (Ariane) - série Antiquity

On trouve également des séries gonflables qui sont déroutantes par rapport à leur côte actuelle sur le marché de l'art...

Structures gonflables : Hulk & Lobster