29 octobre 2016

Juste la fin du monde


Juste la fin du monde de Xavier Dolan a obtenu le Grand Prix au festival de Cannes. Après Mommy, Xavier Dolan signe un nouveau drame à partir de l'adaptation d'une pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce. Après douze ans d'absence, par un dimanche de canicule, Louis, auteur reconnu, rend visite à sa famille pour leur faire une annonce...

Ce film réunit un casting 5 étoiles :
- Louis/Gaspard Ulliel, qui n'avait pas tourné depuis Saint Laurent de Bertrand Bonello. Ses tête-à-tête avec les différents membres de sa famille font avancer l'intrigue du film ;
- Martine/Nathalie Baye, la mère, un peu paumée et maquillée comme une voiture volée ;
- Antoine/Vincent Cassel, l'aîné, brutal en apparence ;
- Catherine/Marion Cotillard, la femme d'Antoine, qui n'a jamais encore rencontré Louis. Son personnage m'a fait penser à celui de Yolande jouée par Catherine Frot dans Un air de famille de Cédric Klapisch ;
- Suzanne/Léa Seydoux, la cadette rebelle qui tournait en parallèle Spectre, le dernier James Bond.

C'est un film qui divise : deux spectateurs ont quitté la projection après 30 minutes. Personnellement, j'ai moins aimé que le précédent opus mais je trouve que c'est une véritable prouesse de concentrer autant d'émotions et de tensions en 1h35. J'avais les larmes au bord des yeux quand les lumières se sont rallumées.

A noter que la musique n'est pas signée par Xavier Dolan mais du compositeur Gabriel Yared. On y retrouve notamment Miss you de Blink-182, Dragosteo Din Tei d'O-zone, ou Natural Blues de Moby à la fin du film. Elle joue une nouvelle fois un rôle important par l'art de faire redécouvrir des chansons et leurs paroles.

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