18 août 2019

Midsommar


Midsommar (littéralement la journée la plus longue au cœur de l'été) est un film du scénariste et réalisateur américain Ari Aster.
  
Dani (Florence Pugh) est déprimée après un drame personnel. Sa relation amoureuse avec Christian est compliquée et sur la fin. Il l'invite malgré tout à se joindre à lui et à son groupe d'amis pour se rendre à un festival en Suède, qui a lieu seulement tous les 90 ans, un festival très spécial et inquiétant...

Ce film, qui jouissait d'une bonne réputation parmi les sorties ciné estivales, m'a attirée dans les salles obscures. De la même manière que j'aime bien lire des polars l'été, j'aime parfois me faire peur avec des films d'épouvante et d'horreur. Quelle déception personnelle !
De prime abord, j'ai bien aimé l'ambiance qui s'installe au début du film : le pré-générique est intrigant et prometteur, une ambiance particulière s'en dégage annonçant le drame qui couve. La réalisation et les parti pris de mise en scène originaux m'ont plu. A l'arrivée des personnages dans la communauté suédoise, les décors et les costumes sont magnifiques et soignés.
Mais ensuite, que de longueurs ! Le film dure 2h27 et c'est interminable quand on s'ennuie dès la 45e minute, ce qui était mon cas, tout comme l’ensemble des spectateurs de la salle de cinéma qui ont (malheureusement) partagé cette séance avec moi.
C'est un film sans véritable scène horrifique : il y a une scène gore, fréquemment de la violence gratuite, et d'autres scènes que je qualifierai de ridicule, notamment les scènes de sexe qui ont déclenché de nombreux rires nerveux, ce qui n'était certainement pas l'effet escompté.

A mes yeux, l'un des rares aspects positifs - en plus de la réalisation et des décors - c'est l'actrice principale Florence Pugh. Elle sera bientôt Amy March dans la nouvelle adaptation de Little women par Greta Gerwig.

Je ne comprends pas les nombreuses critiques positives qui louent "un insaisissable thriller psychologique, d’une richesse thématique débordante" ou encore "une petite bombe dans le paysage formaté du cinéma d'horreur contemporain". Je suis vraiment passée à côté de ces aspects : j'ai souffert au cinéma pendant près de 2 heures et ce n'est pas lié à l'angoisse se dégageant du film !
 

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