4 juin 2013

Keith Haring


Le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris propose l'exposition majeure Keith Haring "The political line" jusqu'au 18 août. Comme avec l'exposition consacrée à Jean-Michel Basquiat il y a 2 ans, celle-ci est une grande rétrospective de l'artiste.
C'est un artiste engagé : il a lutté pour les droits des homosexuels, a agi contre le sida et ses ravages, contre la drogue (avec le fameux slogan "Crack is wack"), il a peint une fresque à Necker pour égayer l’hospitalisation des enfants, a créé des toiles pour sauver l'environnement (en s'engageant contre le nucléaire), contre le capitalisme (notamment en détournant les billets verts)...
Il faut voir les toiles gigantesques qui accueillent les visiteurs et être saisis par leurs couleurs et leur créativité ! Il y aussi des sculptures, des détournements d’objets (par exemple, le tombeau d'un pharaon égyptien décoré de ses hyérioglyphes), les fameux dessins à la craie faits dans les couloirs du métro (quand il n'avait pas les moyens de se payer des toiles), le détournement d’œuvres de Warhol, des salles en lumière noire, la vidéo de l’installation lumineuse projetée à Time Square NYC au début des 80'...
On retient son exubérance, sa spontanéité, sa gaieté mêlée de noirceur à la fin de sa vie. Un artiste mort trop jeune en 1990, à seulement 32 ans, rattrapé par le sida qu"il avait combattu dans les actes et par les toiles.

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